GDSAIF : commandes et actions |
A tous les adhérents, Les commandes de médicaments auprès du GDSAIF sont closes depuis le 21 juin 2021 — Le nombre d’adhérents progresse ainsi que le nombre de colonies traitées. Ces médicaments doivent être utilisés en suivant les prescriptions des ordonnances. La varroose reste la maladie qui impacte le plus les colonies d’abeilles. Le traitement doit débuter après les dernières récoltes et respecter la durée d’utilisation. Les lanières doivent être retirées avant l’hiver. Un traitement complémentaire à base d’acide oxalique pourra être effectué en période hors couvain (fin décembre), selon les résultats des comptages. Pour mémoire, il faut avoir moins de 2 chutes de varroas par jour pour que la colonie passe l’hiver sans problème. Printemps 2021. Les conditions climatiques subies par nos colonies cette année ont été très défavorables. Les apiculteurs expérimentés n’avaient jamais connu de telles conditions. Les gelées très fortes puis le froid et l’humidité ont eu de conséquences très néfastes pour l’apiculture, alors que les colonies étaient populeuses fin mars. Le déficit en nectar a entrainé une absence de récoltes de printemps pour beaucoup et des situations de famine dans les ruchers. Le déficit en pollen, après utilisation des réserves d’hiver, a eu des répercussions très fortes sur la survie des colonies. Le manque de diversité des apports a entrainé des carences en certains acides aminés indispensables. Du cannibalisme est apparu afin de préserver les réserves de la colonie ; des arrêts de ponte ont eu lieu à une période charnière pour la production de nourrices et de butineuses. Une alerte famine a été lancée par le GDSAIF De nombreuses colonies exposées au déficit protéique en qualité et en quantité ont développé des maladies. La loque européenne et des maladies virales ont profité du déficit immunitaire des colonies. La maladie du couvain sacciforme s’est largement répandue, puis le virus de la maladie noire a sévi. Il a fallu nourrir avec des sirops ou des candis protéinés en mai et juin, ce qui paraissait aberrant pendant ces périodes habituelles de miellées. Ceux qui l’ont pratiqué ont sauvé la plupart des colonies. Mais souvent la miellée de juin a été impactée par un déficit de butineuses. Une production de miel faible, des colonies fragiles et un moral au plus bas. Le GDSAIF est présent pour vous conseiller et vous aider concrètement. Nos TSA et nos vétérinaires sont disponibles et peuvent effectuer des visites de vos ruchers pour étudier tous les cas. Activités à venir.
Etienne CALAIS et tout le conseil d’administration. |
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